Articles Analyse au vol
Lettre TBM n°48 —
Analyse et Décryptage
... et Décryptage : Analyse au vol SCAFophonie
Analyse au volDéfenseQuand la cacophonie est de mise comme sur le dossier du SCAF depuis de longues semaines, apportant son lot de hauts et de bas, comme au yoyo, avec ses disputes et ses tentatives de réconciliation, il est bon que des experts, posés, sensés, éclairés, viennent nous apporter leur analyse pertinente, sans crier avec les loups, sans anathèmes ni invectives, avec le bon sens qui manque souvent aux passions.
C’est ce que fait Gérard Briard dans sa note éclairante sur les systèmes de systèmes [Lettre TBM n°47 du 01/12/2025 ] qui peut sans mal s’appliquer au programme SCAF et à ses différentes composantes dont celle de sa composante aéronef NGF. Ingénieur et gestionnaire, Gérard, qui fait partie des fondateurs d’ID Aero+, a longtemps travaillé à la DGA (qui était la Délégation Générale à l’Armement avant de devenir Direction), notamment comme responsable du bureau des moteurs et équipements aérospatiaux mais aussi à la DCN (non encore devenue DNCS puis Naval Group aujourd’hui), la Direction des Constructions Navales. Dans sa longue carrière, il s’est aussi occupé d’électronique, d’investissements étrangers, de restructuration.
Autant dire que son avis est précieux. D’autant que ses talents didactiques nous permettent de sortir des verbiages fréquents des soi-disant «experts ». Avec lui, on comprend rapidement ce qu’est un système de systèmes : un avion de combat avec son ravitailleur, ses appareils d’escorte, ses systèmes radars au sol ou embarqués, un porte-avions avec ses navires d’escorte, frégates, ravitailleurs, etc. Idem pour un sous-marin nucléaire avant qu’il ne se dissolve « dans la mer jolie ».
🔒 Réservé aux abonnésLettre TBM n°43 —
Analyse au vol
Un vol presque parfait
Analyse au volAviation de ligneIl aura donc fallu moins de 40 ans à la famille de l’Airbus A320 pour rattraper l’ex-best-seller de l’aéronautique mondiale, le Boeing 737. L’impensable est donc arrivé. Et sans tambour ni trompette. Car l’A320 n’est pas, en apparence, un avion spectaculaire comme ont pu l’être le Concorde ou l’A380. Un « petit » avion normal, l’air de rien.
Dans les faits tout de même, une révolution technologique, avec le « fly-by-wire », la généralisation des commandes de vol électrique, quand ses concurrents américains restaient attachés à l’hydraulique et à l’huile de coude, censées plaire davantage aux pilotes. L’histoire aura prouvé le contraire. Certes, ces derniers ont dû s’adapter. Il y eut quelques pages sombres (Habsheim, Mont Saint-Odile…) qui ont amené à faire évoluer certains choix et certaines ergonomies.
🔒 Réservé aux abonnésLettre TBM n°42 —
Interview d’Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation
spéciale Salon du Bourget 2025
Analyse au volSalon aéronautiqueInterviewSociétésID AERO+ : Comment la société Dassault Aviation compte-t-elle retenir l’attention du public à l’occasion du Salon du Bourget 2025 ?
Éric TRAPPIER : Avec le Rafale et le Falcon 6X nous n’avons aucun mal à attirer l’attention du public au Bourget ! Tant sur notre stand que sur notre exposition statique et dans notre Battle Lab, nous présentons cette année un certain nombre de nouveautés, principalement dans le domaine militaire. Ces nouveautés concernent notamment le Rafale F5, le combat collaboratif et le domaine spatial. Ceci sans compter ce qui fait toujours sensation : les démonstrations en vol du Rafale effectuées par l’armée de l’Air, et celles du Falcon 6X aux mains de nos pilotes d’essais.
Lettre TBM n°40 —
Analyse au vol
Nucléaire : dissuadons-nous d’en dire trop
Analyse au volDéfenseCes derniers mois et encore très récemment, notamment lors de l’intervention télévisée du Chef de l’État le 13 mai dernier, des hypothèses, commentaires, analyses et décryptages ont pu être entendus concernant la dissuasion nucléaire française.
Pourquoi ? Parce qu’une nouvelle petite musique se fait entendre désormais sur le vieux continent, et singulièrement depuis l’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump et les distances qu’il a prises vis-à-vis de l’OTAN, de l’Europe et du parapluie nucléaire américain jusque-là censé protéger ses alliés de ce côté-ci de l’Atlantique.
Cette petite musique, c’est celle de la seule alternative crédible depuis 1960 en Europe : celle de la France. Et sur cette musique apparaissent de singuliers couplets évoquant, jusqu’au sommet de l’Etat donc, la possibilité voire l’éventualité de voir la force de dissuasion française élargie à la défense de nos alliés et voisins
🔒 Réservé aux abonnésLettre TBM n°34 —
Analyse au vol
Une sanctuarisation trop belle pour être vraie
Analyse au volDéfenseVous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre. Alors que la France atteint des niveaux d’endettement record et qu’est lancé le concours Lépine des recherches d’économies - moins que celui de nouvelles taxes, nos politiques et nos fonctionnaires sont incorrigibles -, sur fond de querelles politiques entre partis (taxer les riches ou l’ensemble, plus nombreux, de la population ?), il est étrangement un poste budgétaire qui fait l’objet de peu de commentaires ni de propositions de coupes, c’est la défense donc la loi de programmation militaire dite LPM.
🔒 Réservé aux abonnésLettre TBM n°32 —
Analyse au vol
Ce qui se conçoit bien…
Analyse au volDéfense« Ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément » écrivait Nicolas Boileau-Despréaux en 1674 dans son « Art poétique ». Le métier d’un capitaine d’industrie n’est pas forcément de manier les mots. Pas plus que ce n’est celui d’un génie militaire, qui doit d’abord se manifester par ses vues tactiques et stratégiques.
Lettre TBM n°29 —
Analyse au vol
Les malheurs de l’un ne font pas le bonheur de l’autre
Analyse au volAviation de ligneSociétésC’est une question que les experts d’ID Aero entendent souvent dans notre milieu aéronautique : dans un secteur dominé par seulement deux acteurs comme les avions civils de plus de 100 places, comment se fait-il que les graves malheurs d’un des deux, l’américain Boeing, ne profitent pas davantage à son grand rival, l’Européen Airbus ?
La question est intéressante, et pas seulement pour les actionnaires des deux entreprises.
🔒 Réservé aux abonnésLettre TBM n°26 —
Analyse au vol
Ad augusta per angusta
Analyse au volSociétésProverbe romain (donc en latin) : on arrive aux grandes choses par les petites, « ad augusta per angusta ».
Quand on est dans la situation grave dans laquelle est aujourd’hui Boeing, on peut soit espérer qu’il en soit ainsi, soit se désespérer que de tels signaux faibles positifs ne se produisent un jour, tant le constructeur aéronautique américain semble tomber, mois après mois, de Charybde en Scylla.
Et la valse de ses dirigeants, si elle peut augurer de finir par trouver la femme ou l’homme providentiel, n'en est pas moins préoccupante pour l’heure.
Et pourtant.
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